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Blood and Bones

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les avis de Cinemasie

5 critiques: 2.2/5

vos avis

25 critiques: 2.88/5

visiteurnote
yansan 3.5
X27 2.5
tu0r 3.5
Tred 2.75
tomsifu 3
Simon VD 3.5
Samehada 2.75
Qumran 2.75
Pikul 4
Oh Dae-soo 3.25
Mounir 2.25
Kokoro 3.5
koalaurent 3.75
JoHell 3
Jérémy 1.75
Izzy 3
Illitch Dillinger 3
Firimar 2
dll_povtyp 3.5
Diana 3
Bastian Meiresonne 1.5
Bamboo 2.5
Bama Dillert 1.5
Anel-kun 2.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Moyen ...

... mais on peut se demander, ce n'est jamais expliquer dans le film mais qu'est ce qui a pu transformer ce jeune homme souriant qui est sur le point d'arriver à Osaka en cette année 1923 . Le personnage joué par KITANO Takeshi est franchement MONSTRUEUX, violent, égoiste, méprisable, détestable et j'en passe ... Ce qu'il fait subir à sa famille, ses voisins et ses employés est totalement inhumain, on se demande comment sa femme a pu rester avec un être dénué de toute morale, et on se demande à chaque moment du film : quand est ce va t-il crever ? Shunpei ne fait preuve d'humanité qu' à un seul moment envers une de ces maitresses qui après une attaque devient encore plus dépendante de lui . Kitano est vraiment excellent dans ce film, il bouffe l'écran et vampirise complètement ces partenaires . On est touché par le triste sort de la famille de Shunpei, cette dernière est vraiment maudite dixit un personnage du film qu'en on voit leur triste sort . Cependant, le réalisateur nous entraine dans une spirale de violence sans fin, la seule échappatoire semble être la mort, voir le suicide de deux des personnages du film . De plus, le film comporte des LONGUEURS car certaines scènes de violence sont répétitives et le scénario laisse beaucoup de questions en suspens .

21 juillet 2005
par X27


Pas gentille, mais alors pas gentille du tout.

Shunpei (Kitano) est aussi méchant que sissi est coconne. C'est donc vraiment une pourriture. On à beau essayer de le comprendre, de lui trouver des excuses, on y arrive pas. On n'arrive pas non plus à comprendre le message du film d'ailleur, les méchants sont pas forcément battus par les gentilles? les méchants peuvent vivrent riche et vieux?
Et pourquoi est il aussi méchant? parcequ'il est coréen ou parcequ'il a bu de l'orangina rouge?

C'est assez fascinant de voir évoluer ce personnage qui viole, tue et frappe les autres sans que ces derniers ne se révoltent. Kitano vampirise l'écran comme son personnage vampirise tous ceux qui l'entourent. En tous cas, une chose est sure,  le Japon d'après guerre ce n'était pas forcément une vie très fun.


04 mars 2009
par tomsifu


Un drôle de type

Yoichi Sai nous propose une fresque historique sur les émigrés coréens au Japon doublée du portrait d'une parfaite ordure. La narration est on ne peut plus classique tout au long des 2H20 ,avec une mise en scène sans fioriture ni surcharge d' effets esthétisants,mais la reconstitution historique n'en est pas moins soignée ,permettant de s'immerger rapidement dans ce quartier populaire de la ville d'Osaka.Pas vraiment de longueur malgré la durée du film,l'intrigue linéaire reste toujours intéressante,voire passionnante,plongée dans les abîmes de la violence et du sordide d'un petit groupe régi par la seule et unique volonté d'un despote local. Le clacissisme du traitement fait passer la pillule amère de cette descente aux enfers,en effet les scène-choc ne manquent pas,comme lorque Kim se tape sa nouvelle maîtresse au rez-de-chaussée pendant que son ancienne réduite à l'état de légumae aprés son opération au cerveau végète au premier,sans parler des nombreux passages à tabac des membres de sa propre famille ou de ses employés... Mais Yoichi Sai sait aussi ménager une humanité réelle à son héros principal,créant une confusion troublante qui empêche de détester complètement ce drôle de type.Ainsi s'occupe-t-il malgré tout de sa compagne opérée et diminuée, est-il sincèrement heureux à la naisance d'un nouveau fils,ou au contraire bouleversé par le décés de sa fille auquel il n'est pourtant pas étranger.Ainsi fait-il toujours preuve d'un instinct de survie et d'un sens de la réussite peu communs,sans parler de son intelligence de son charisme certains. On comprend pourquoi le réalisateur a préféré attendre des années une disponibilité de Kitano,avec qui il jouait dans TABOU, pour interpréter le rôle de Kim.Ce dernier porte le film sur ses larges épaules,et il nous donne un festival,tout en conservant une belle sobriété et en transmettant parfaitement sur l'écran la dangerosité de son personnage.Seuls certains passages vers la fin,ou il est grimé en vieux pingre font trop penser à ses pitreries de la télé niponne.Le clin d'oeil n'est pas loin pour un Beat en roue libre,même si justement il garde cette fois son patronyme de Takeshi Kitano et non plus de Beat Takeshi au générique. Il retrouve son acolyte Susumu Terajima,en mari tout aussi violent,mais beaucoup plus lâche que son aîné.Le reste de la distribution est largement à la hauteur. Sur une musique d'un beau clacissisme elle-aussi,BLOOD AND BONES se révèle en fait comme un super-Drama,ces sagas destinées à la télévision, les moyens consentis et la qualité artistique étant ici d'un niveau supérieur,avec la performance de Kitano en gros bonus,interprète mémorable de ce bonhomme toujours repoussant mais fascinant,et finalement impossible à cerner,ce que ce film se refuse d'ailleurs à faire.

23 juillet 2005
par Kokoro


Profil bas devant l'ignominie.

Quelle bonne surprise ! Et moi qui m'attendais à un KITANO revenu dans les clous, je dois dire que j'ai été bluffé :) "Blood and Bones" raconte l'histoire d'un coréen immigré dans les années 20. L'ambition de ce jeune Shunpei va se durcir en véritable obsession et avarisse démesurée au fil du temps. L'ivresse s'accompagnant d'une violence continuellement inasouvie, il bat ses enfants et ses ouvriers, il viole et trompe sa femme, il conduit son entourage au suicide... Comment de l'avidité peut naître un tel monstre ? C'est le pari réussi qu'a tenté SAI Yoichi en nous montrant à l'écran ce cruel personage et ses faits insupportables durant plus de 2h20. Avec ce focus constant atroce pour le spectateur, on trouve hélas vite un ou plusieurs liens entre ce personnage joué par KITANO et certains hommes que l'on a connu (ici-même en occident), on prend le temps de s'intérroger sur la condition féminine de ce début de siècle qui n'est pas si loin de nous (1 à 2 générations)... Finalement, on sort chacun du film avec presque une idée de déjà vécu, et c'est plutôt angoissant. La sensation de mal-être nous envahit l'air de dire : Shunpei, c'est un monstre ou un homme comme les autres après tout ?

16 août 2005
par koalaurent


Définitivement trop long pour pouvoir me passionner. Dommage.

10 août 2010
par Jérémy


No guts

Grande fresque japonaise d'un immigré coréen, s'étendant de 1923 à 1984, ce film a dû coûter beaucoup d'argent. Magnifique reconstruction, notamment du Japon durant les années de la Guerre, la seule question este uniquement : POURQUOI ? Pourquoi avoir tant investi dans un scénario, qui n'en méritait vraiment pas autant ? Répétition à l'infini des mêmes séquences (Kitano frappant femme ou enfants ou fils ou ouvriers ou simples passants...); enchaînement de séquences cherchant la complaisance et à choquer (un certain public) par une provocation totalement gratuite (scènes de violence conjuguale; viol de sa propre femme; passage à tabac d'un fils non reconnu; coucheries avec une maîtresse quasiment sous les yeux de sa femme; coucheries avec une autre maîtresse sous les yeux de la première maîtresse - paralysée après une opération au cerveau - et de la femme, etc, etc, etc). Tout ne tient que par l'interprétation survoltée d'un Kitano, qui s'en donne à coeur joie dans le sadisme pur et qui a dû adorer de re-lâcher tous ses démons, qu'il semble si bien retenir - notamment dans ses propres films. En fait, Yoichi Sai est le parfait opposé de Kitano-réalisateur : il montre dans ses moindres détails toute explosion de violence. Sai, qui a été assistant réalisateur sur "L'Empire des Sens" et qui a très certainement dû être très influencé par le brûlot d'Oshima - il est pourtant bien loin d'un quelconque hommage, voire même d'arriver à la cheville de son illustre prédecesseur. La faute à un film trop long d'une heure; d'une répétition de séquences entières sans intérêt aucun pour faire avancer l'intrigue, ni d'approfondir les personnages. Il oublie également de donner un point de vue quelconque (seule la voix off du fils ainé intevient de temps à autre; en revanche, le personnage même du fils est effacé, voire même pas présent dans des scènes, qu'il ne pourrait avoir ni vu, ni entendu, donc illogique à ce qu'il les raconte...) et ni le personnage ultra-violent de Kitano, ni la passivité et lâcheté de la famille n'offrent aucun pôme identificateur au spectateur lassé. A moins d'avoir réalisé le film dans le projet d'illustration de violence conjuguale, ce film ne présente aucun intérêt !!!

15 mars 2005
par Bastian Meiresonne


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